Vous voyez les lettres ABCDE sur les packaging alimentaires qui vous permettent de savoir si ce que vous mangez est sain ou non ? Eh bien grossièrement, TRES Eco Design fait la même chose, mais à la différence près que c'est pour savoir si votre fauteuil, votre table, ou votre lampe est responsable, et par-là même votre acte d'achat et de prescription. C'est Camille Cousté, co-fondatrice de TRES Eco Design, qui s'est prêtée à l'interview.
Très Eco Design : la boutique déco en ligne éco-responsable
Camille, est-ce que je peux te demander de commencer par te présenter ?
Oui, bonjour Coralie, je suis ravie d'être là, moi c'est Camille. Au départ, j'ai un parcours de chef de produit, on peut dire acheteur aussi. Mon métier initial c'est de trouver des marques et de sourcer des produits pour des gros distributeurs design. Je travaillais pour des grosses boîtes et depuis une grosse dizaine d'années avant de lancer mon projet TRES Eco Design.
Et donc TRES Eco Design, tu l'as créé avec Grégoire dans une démarche qui vise à favoriser les achats durables et responsables dans la filière déco et design, avec cette volonté de marier le beau et le bon. Et est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus sur cette plateforme ?
Tout à fait. Alors en fait, l'objectif, c'était effectivement de prouver qu'aujourd'hui, on n'est plus obligé de choisir entre un meuble esthétiquement beau et avec un faible impact environnemental quand on veut faire effectivement mieux pour la planète. Il n'y a pas que les canapés en palette et donc c'était d'avoir une sélection très exigeante, d'où le nom du site TRES Eco Design. Mon travail sur le beau, sur le design, je suis venue avec mon bagage, mon expérience professionnelle, ett pour faire le bon, pour faire une sélection donc très exigeante, on est partis sur une base scientifique, on a embauché une ingénieure et on a développé au départ un score qui est maintenant le score éco impact qui nous permet de faire une sélection rationnelle des produits. C'est une note de A à E et chaque produit doit avoir au moins C+, si je résume.
Super donc c'est un petit peu comme le Yuka de la déco finalement ?
Eh bien ce n'est pas mal que tu dises ça effectivement. Alors Yuka, ils ont vraiment révolutionné les comportements des consommateurs. On espère à notre petite échelle faire prendre aussi conscience aux gens que les meubles ont aussi un impact environnemental et essentiel, et donc ça doit être aussi simple à comprendre que Yuka : A c'est très bien, E c'est très mal. La différence, c'est que Yuka, ils avaient la donnée un peu plus facilement accessible que nous, mais le but final, en effet, c'est ça.
Génial. Et donc par rapport à vos parcours respectifs (donc si j'ai bien compris Grégoire plus sur la partie scientifique et toi plus dans le milieu "déjà cœur de métier et déco"), vous avez réussi à créer cette plateforme avec cet impact. Comment vous est venue l'idée au final ?
Eh bien, en fait, l'idée, elle nous est venue quand on a vu fleurir les communications plus ou moins responsables de toutes les marques. En fait, c'est un peu la mode maintenant de dire qu'on fait des sélections green, vertes, écolos, qui n'ont pas beaucoup de fondements en revanche, derrière. Et en toute honnêteté, on voulait vraiment avoir la sélection la plus honnête possible et on a cherché pleins de solutions : on n'a rien trouvé qui puisse nous donner une réponse précise et scientifique. Donc c'est à force de voir plein de labels créés par des marques implantées, que ça nous a un peu agacé et ça nous a donné justement la volonté de reprendre les choses de manière très objective, contrairement parfois aux discours des marques. Voilà, donc c'est vraiment l'idée de clarifier cette communication qui est malheureusement toujours un peu complexe, et donner des vraies clés de lecture aux clients. C'était vraiment ça, la volonté.
Des marques responsables qui jouent le jeu
Ok. Et justement ces marques-là, ce sont les premières que vous embarquez dans cette aventure. Comment elles réagissent face à un audit où elles se rendent compte qu'elles sont peut-être pas aussi green qu'elles le pensaient ?
C'est une bonne question. Alors moi j'avais de la chance de connaître effectivement quelques quelques marques qui ont rapidement été d'accord pour jouer le jeu parce qu'on se faisait confiance au départ, et on ne va pas se mentir, le plus facile c'est de convaincre une marque qui fait déjà les choses très bien, mais parfois, même quand on a l'impression de faire tout très bien, on a du mal à le dire donc elles étaient ravies d'avoir quelqu'un d'autre qui dise à part elle, qu'elles font les choses très bien. Donc ça c'était facile de les convaincre. Et après, on s'est attaqué à des marques qui pensaient faire très bien, très bien les choses et qui finalement les faisaient pas si bien donc là effectivement ça devient un peu plus dur dans la discussion. Mais souvent, ces marques qui veulent au moins faire les choses bien, elles seront très ouvertes aux pistes d'amélioration. On a déjà aidé des marques à changer un peu, à changer leur impact, et on est encore à l'étape où on n'est pas encore prêts à attaquer des très grosses marques qui ne font pas très bien les choses pour les faire changer. Les consommateurs, les archis... tout le monde doit faire en sorte que ces marques soient obligées de répondre, mais pour l'instant on se concentre quand même sur les marques qui font les choses bien et du coup qui ne sont pas trop stressées de nous ouvrir leurs secrets de fabrication.
Du coup, il y a une vraie transparence sur les données analytiques, pour aller au bout de la démarche.
Ben ouais, le score s'appelle éco impact. Maintenant c'est devenu une société à part entière mais ça demande, pour le calculer, d'être hyper transparent sur l'analyse du cycle de vie du produit, c'est à dire que pour chaque chaise, table ou tabouret, on part de l'extraction de la matière en passant par le transport, la fabrication, l'utilisation jusqu'à la fin de vie, on balaie toutes les étapes. Pour calculer les impacts, ça, c'est 80% de la note. Et il y a 20 % de la note qui est sur du social, donc il faut vraiment nous donner tous les détails. Donc nous on signe des accords de confidentialité avec les marques mais à la fin, oui, il faut quand même faire un vrai jeu de transparence pour avoir la donnée la plus qualitative possible.
Bien sûr, et donc dans cet audit, vous avez pas mal de critères qui vous permettent de mesurer cet éco impact. J'imagine que comme tu le disais tout à l'heure, il y a des marques qui ont commencé à prendre vos préconisations comme des axes d'amélioration : est-ce que tu peux éventuellement nous citer des exemples ? Alors peut-être pas forcément des marques parce que j'imagine qu'il y a des accords de confidentialité mais peut-être des actions qui ont été mises en place grâce à vos recommandations pour l'amélioration de l'impact de ces marques.
Ouais, alors en général, il y a alors deux grandes étapes sur lesquelles on a pu travailler souvent, c'est le sourcing de la matière première, parce qu'en mobilier, la matière c'est quand même la partie qui a le plus d'impact : c'est quasiment 40 % de l'impact environnemental parce que si on la source au mauvais endroit, il y a beaucoup de transport. Si elle n'est pas recyclable ou pas recyclée, c'est différent, il y a alors pleins de choses à travailler. On s'est rendu compte avec une marque qu'elle ne se rendait pas compte qu'en sourçant une feuille d'un arbre, en fait, elle achetait la feuille en Afrique pour la transformer côté Asie, pour revenir en Europe, alors qu'en fait, il aurait mieux fallu sourcer au plus proche de la production. C'est ce genre de réflexion qu'on peut avoir parfois : on pense que le naturel c'est bien, mais ça dépend d'où ça vient, et quel transport ça fait. Il y a des questions comme ça et d'autres questions, c'est plutôt sur la fin de vie. Parfois, on discute avec des marques qui disent : "et bien moi, mon meuble, il est increvable mais bon malheureusement personne ne peut le prouver". C'est des marques qui maintenant garantissent leurs meubles beaucoup plus longtemps parce qu'ils leur font confiance. Pour le consommateur, c'est un acte de transparence et c'est plus sécurisant. Enfin voilà, il y a plein de choses à faire, mais chaque étape du cycle de vie a vraiment des améliorations propres que l'on balaie à chaque fois.
Alors j'ai un petit peu perdu le cours des dernières semaines parce que je sais que la plateforme évolue super vite aujourd'hui, combien est-ce que vous avez de marques référencées sur TRES Eco Design ?
Sur Très Eco Design, on est à 35 marques et il y a un peu plus de 600 produits. C'est toujours en train d'augmenter, le but c'est d'avoir l'offre la plus exhaustive possible. Donc si vous connaissez des marques qui font les choses bien, n'hésitez pas à nous contacter. Alors ça, c'est ce qu'on voit. En fait, c'est la face émergée de l'iceberg. Parce que ça, c'est le site e-commerce qui présente toute cette offre là, mais nous on a une phase un peu immergée, on travaille de plus en plus avec des archis intérieurs et donc on a aussi parfois des produits hors ligne, qu'on travaille spécialement pour les pros, donc là je ne pourrais pas te donner de chiffres parce que c'est un peu illimité entre les personnalisations, les produits un peu plus sur mesure, etc.
Une plateforme accessible aux pros comme aux particuliers
D'accord, parce que la plateforme est aussi bien accessible aux pros comme aux particuliers, mais j'imagine que dans les deux cas, il y a un vrai avantage. Par exemple le particulier qui a enfin une plateforme où il va retrouver au même endroit l'ensemble des produits d'une maison, que ça aille par exemple du luminaire ou à la table, au fauteuil, ou peut-être au tapis également, qui va avoir cette éco notation transparente et fiable ; et pour le pro, quel est l'avantage justement ? En tant que prescripteur, qu'est-ce qu'on peut y trouver de plus ?
Alors pour le prescripteur, je dirais que le premier point c'est le gain de temps parce qu'un prescripteur, quand il est archi d'intérieur, son cœur de métier, ça peut être les plans, les travaux, enfin pleins de choses. Et quand on arrive à la partie où on appelle ça "shopping list", la liste de la bonne table avec le bon canapé avec le bon tapis, c'est hyper chronophage comme temps de recherche. Et surtout quand on se donne le critère en plus de l'éco responsabilité, là ça devient quasiment déprimant d'avance, donc nous le but, c'est justement de ne pas faire de compromis en disant "non finalement c'est trop compliqué d'être éco-responsable, je repars sur mes basiques" : non, l'idée c'est de vraiment faciliter le travail de sourcing pour que ce soit beau et bon sans perdre trop de temps, tout est au même endroit, donc effectivement quand on est un pro et qu'on dit à ses clients "je vais vous trouver des meubles écoresponsables et design", il y a un travail qui s'ajoute de vérifier que c'est bien éco-responsable parce que quand on s'engage auprès d'un client, on ne peut pas raconter n'importe quoi. Donc, je dirais que c'est Très Eco Design qui prend la charge mentale de la preuve que c'est vraiment des produits éco-responsables.
On sort de toute cette liste possible le greenwashing de nos prescriptions grâce au travail que vous avez fait en amont en fait.
Ça, je pense que c'est sécurisant quand on est pro et qu'on fait des recommandations à un client, donc ça c'est certain. Pour moi, ça c'est vraiment important. Et après c'est un point en plus opérationnel, logistique, mais bon qui compte beaucoup, c'est que nous on a presque 35 marques. Donc quand un pro veut faire sa sélection, il peut sélectionner 5-6-7 marques différentes, il passe une seule fois une commande, nous on se charge de passer toutes les commandes auprès des différentes marques, on reçoit tout au même endroit, on fait une seule livraison. Sur un créneau bien particulier, on fait même le service de montage des meubles, donc en fait, à partir du moment où il y a un projet de meubles, jusqu'à ce que le client emménage chez lui, on reprend toute cette partie là en charge. Ce sont des tâches assez chronophages, assez techniques, et pour le coup qui sont notre cœur de métier. Et je pense que ça doit faciliter la vie aux archis.
Complètement. Et comme tu le disais sur la partie transport. Finalement, tu optimises aussi un des axes qui j'imagine est un des plus importants en termes d'impact, en tout cas en termes d'impact carbone donc c'est aussi une sécurité d'aller au bout des choses avec un regroupement des livraisons.
Oui, effectivement, tu as tout à fait raison, on remplit bien les camions et ça ne voyage pas à vide et quand on commande 3-4 marques, c'est un seul transport qui est stocké au même endroit, c'est vrai.
Est-ce que si on imagine le demain de Très Eco Design, tu pourrais nous dire à quoi il ressemblerait dans le meilleur des mondes ?
Dans le meilleur des mondes, alors Très Eco Design, ça serait devenu évidemment la plateforme référente du design à impact positif. Donc moi j'espère que l'on trouvera le maximum de marques pour être le plus exhaustif possible. Et donc nous, on cherche tous les jours des nouvelles marques et c'est pas encore si simple parce qu'entre celles qui disent qu'elles font bien et que quand on note, sont moins bien, ce n'est pas si simple que ça. Alors il y a la loi qui a déjà été votée, le fait d'avoir un affichage environnemental comme le score qu'on a aujourd'hui, un jour ça va devenir obligatoire, ça c'est prévu pour 2025-2026. Alors moi, dans le futur idéal, évidemment ça va plus vite, comme ça, tout le monde est obligé de s'y mettre, tout le monde est obligé de jouer le jeu de la transparence et surtout les pros comme les particuliers ont enfin des réponses pour prendre les bonnes décisions. Et puis voilà donc dans un monde idéal, toutes les marques sont obligées d'être plus éco responsables et du coup le secteur du design évolue dans ce sens-là parce que je pense que sans mauvais jeu de mots, il y a encore pas mal de choses à dépoussiérer dans le meuble et les gens n'ont pas encore tous pris conscience qu'il fallait qu'on fasse un virage.
Eh bien je te le souhaite complètement ! Et peut-être que tu as un petit mot à faire passer aux prescripteurs qui peuvent justement mettre leur pate dans cette démarche, comment on peut t'aider, nous en tant qu'archi d'intérieur, en tant que décorateur pour accélérer cette démarche ? Est-ce que si on découvre une marque qui n'est pas sur ta plateforme et qui semble répondre à l'ensemble de ces critères, on peut te l'envoyer ? de quelle façon ?
Oui, alors complètement, merci Coralie. Je voudrais toutes les marques avec lesquelles vous en tant que pro vous avez l'habitude de travailler. Si vous n'êtes pas trop sûr de l'impact, ou si vous êtes persuadé qu'il est bon, vous nous écrivez, il y a mon numéro de téléphone sur le site ou vous écrivez à contact[at]tresecodesign[point]com. On a mis toutes nos coordonnées un peu partout. Donc oui surtout continuez à nous envoyer les marques avec lesquelles vous travaillez, ou si vous avez besoin plutôt d'un audit. Et surtout en vrai, ce qu'il faut retenir, c'est que vous avez un pouvoir énorme. Il y a les clients particuliers qui commencent à demander de l'éco-responsabilité, pas encore tous ou alors parfois ils demandent mais ils ne savent pas tout à fait tous les impacts ou comment ça va se faire. En fait, vous êtes les pros, vous connaissez mieux les marques, les catalogues ou les marques, vous avez l'habitude avec vos peintures, vos matériels et tout ça. Mais en tout cas, c'est vraiment vous qui avez l'oreille des clients qui vous font confiance. Vous connaissez leur budget, leur délai, leurs goûts... Donc il ne faut vraiment pas avoir peur de toujours faire une proposition plus éco-responsable, et parce que c'est vous qui pouvez les aider à prendre les bonnes décisions. Pour le coup, ils vous feront plus confiance, donc vous avez un poids énorme. Vraiment un vrai pouvoir pour faire changer les clients et entre deux meubles, parfois sans même qu'ils s'en rendent compte, vous les orientez vers des choses à plus faible impact. Et ça, ça compte donc le but, c'est qu'on grandisse ensemble et qu'on aide à prendre les meilleures décisions.
Le guide de la décoration éco-responsable
Super. Une dernière petite chose : tu as sorti récemment un guide qui est super bien conçu, qui nous aide à comprendre un petit peu comment ça fonctionne et marque par marque, à comprendre aussi où est cet aspect éco-responsable de chaque marque. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus : comment est conçu ce guide ? Ce qu'on peut y retrouver ?
Effectivement, on a voulu faire notre grand guide du design responsable. On a regroupé toutes les marques avec lesquelles on travaille aujourd'hui, donc toutes ces marques là, elles ont toutes été auditées et on a vérifié qu'elles étaient vraiment éco-responsables, donc on peut certifier que ce n'est pas du greenwashing, on les a triées par catégorie, donc c'est soit du meuble, de la déco, du luminaire... On voulait que ce soit très opérationnel pour que quelqu'un qui ne connaisse rien puisse découvrir le maximum de marques et de produits en un minimum de temps. Donc chaque marque a sa fiche résumée, ses forces, pourquoi elles ont un bon impact... On présente nos produits coup de cœur pour tout de suite comprendre le prix, le style de chaque marque. Tout est cliquable, donc ça amène directement sur Très Eco Design. Au départ, parce que c'est important, on a réexpliqué comment le score était calculé, qu'est-ce qui a de l'impact, etc. Il y a une petite infographie que je vous invite à parcourir sur comment faire pour faire les meilleurs choix, pour avoir des meubles aux plus faibles impact. Spoiler alert : à la fin, on dit que c'est très compliqué tout ça. Dans ces cas-là, fiez vous au score éco impact, et vous gagnerez du temps ! Tout ça pour dire que c'est le regroupement du travail qu'on a fait maintenant depuis plus d'un an et qu'on espère qu'il y aura des V2, des V3 qui se complèteront avec toutes les suggestions qu'on aura et toutes les marques qu'on va rencontrer. Mais l'idée c'est que ça soit un peu le livre blanc de ce qui se fait aujourd'hui en design éco-responsable. D'ailleurs, et à la fin, il y a plein de shopping listes en fonction des styles. Si vous êtes plutôt colorés ou produits en bois, enfin pleins d'informations, des styles, des clients, il y a des idées de produits. Mais du coup ça me permet de rebondir : c'est un peu aussi un support pour créer la discussion quand il y a des projets plus concrets ou des meubles que vous ne trouvez pas, il ne faut pas hésiter à nous contacter parce que nous on en a encore plein dans nos têtes et dans nos catalogues. Donc on a donné des exemples de shopping list, mais il y en a bien plus que ça à faire. Donc voilà, ça ouvre la discussion, on va dire.
Génial. Donc un vrai gain de temps pour le prescripteur. C'est un petit peu notre caverne d'alibaba de l'éco responsabilité finalement ?
Pas mal, ça me va bien. On valide ça alors. Rires.
Je te remercie beaucoup Camille. En tout cas je te souhaite une super aventure, une bonne continuation dans ce projet que je vais suivre de très près et pour qui je vais inviter chacune de mes consœurs et chacun de mes confrères à participer de près ou de loin en t'envoyant des jolies marques.
Merci beaucoup avec plaisir et on regardera ça avec attention dans les détails. Vous pouvez compter sur nous.
Retrouvez la sélection de produits design et responsables ainsi que toutes les infos sur l'éco impact sur : www.tres-ecodesign.com
Merci pour ton article. Je suis architecte d'interieur et donc je suis aussi intéressé par la deco eco responsable. Recycler avec des produits naturels est aussi intéressant pour être responsable. Fabienne Luypaert de Flinterieur.com
Une interview très instructive ! J'essaie justement de me mettre de plus en plus à l'éco responsabilité dans tous les domaines de ma vie donc cet article tombe à pic !